Restaurant à Kolda

Cuisine, spécialités gastronomiques et plats emblématiques à goûter à Kolda, en Casamance plus généralement au Sénégal, mais aussi boissons, vins et alcools locaux. … et copieux), au restaurant gastronomique (en général européen et surtout implanté dans les villes principales ou les

– Thiéboudienne (tiebou dien ou ceebu jën) : plat national, appelé aussi « riz au poisson », accompagné de légumes. Le tiebou yapp est servi avec de la viande à la place du poisson.
– Yassa (yaasa) au poisson : thiof, ou mulet, mariné dans du jus de citron avec une bonne quantité d’oignons émincés, du piment, du sel, du poivre, puis grillé et ensuite mijoté avec la marinade (saveur légèrement acidulée). Cette préparation d’origine casamançaise est servie avec du riz.
– Yassa (yaasa) au poulet : même principe que le yassa au poisson, toujours accompagné de riz.
– Maffé (maafe) : viande de bœuf ou poulet avec de la pâte d’arachides, des tomates et du riz (ou le niébé, haricots locaux). Attention, ça peut parfois être un peu lourd à digérer.
– Thiou (cru) aux crevettes : crevettes à la sauce tomate, avec du riz bien sûr.
– Thiof (coof) : poisson très commun au Sénégal (de la famille du mérou), servi braisé le plus souvent.
– Soupe kandia (suppu kànja) : riz avec un mélange de feuilles, de poisson séché, de viande hachée, d’huile de palme et de gombos (d’où l’aspect visqueux).
– Caldou (kaldu) : poisson cuit à l’eau, accommodé avec du riz blanc et une sauce blanche.
– Beignets de poisson (pastel), beignets de mil (beñe dugub) : on en trouve partout. Ils comblent les petits creux.
– Lakh (laax) : c’est une bouillie de mil et de lait caillé, que l’on consomme à la Korité, la grande fête de clôture du ramadan.
– Ngallax : mélange de pâte d’arachides, de pain de singe et de mil.

Boissons

Outre les incontournables jus de fruits exotiques (mangue, goyave, papaye, etc.) que l’on trouve à partir de décembre-janvier, le Sénégal possède une variété de jus naturels.

– Le bissap :infusion faite d’une décoction des calices de fleurs (rouges) provenant d’une variété d’hibiscus, qu’on appelle aussi oseille rouge, d’environ 1 m de hauteur. On le boit surtout froid, en jus. Ceux qui connaissent les Caraïbes y ont peut-être bu du jus de sorrel : c’est la même chose).
– Le gingembre : décoction de gingembre à laquelle on ajoute de la menthe et de la muscade. Assez pimenté mais très désaltérant.
– Le tamarin (ou daqaar) : de couleur brun clair, c’est la décoction de fruit du tamarinier. Très riche en phosphore et en vitamine B1.
– Le bouye : boisson de couleur laiteuse faite à partir du pain de singe, le fruit du baobab. La pulpe est riche en vitamines B1 et C. Contrairement au jus de tamarin et de bissap, il est connu pour lutter contre les diarrhées.
– Le ditakh (ditax ; vers décembre-janvier) : jus obtenu à partir d’un fruit qui rappelle par sa forme et par la couleur de sa chair le kiwi, que l’on presse à la main dans de l’eau et auquel on ajoute sucre, fleur d’oranger ou un autre jus de fruits. Réputé pour sa teneur en fer et en vitamine C.
À noter toutefois qu’il est impossible de trouver ces jus de fruits dans la partie orientale du pays.

– Le thé vert (l’Ataya) : servi partout, tout le temps. La préparation est un rituel minutieux, qui semble durer une éternité. Un prétexte pour passer le temps. On le boit dans de petits verres, en 3 étapes : le premier thé est amer comme la mort, le deuxième doux comme la vie, le troisième sucré comme l’amour… Selon les régions, il peut aussi être amer comme la vie, fort et suave.

– Le café Touba : un café filtre classique mais aromatisé au poivre de Guinée ou piment noir. Consommé, en particulier, par les Mourides. Au quotidien, les Sénégalais consomment surtout du café soluble.